Caméras Rebelles – Edition 2024 : Manifester : Un droit à défendre

L'édition 2017
Environnement en danger !

Programmation de l'édition 2017

Pollution des sols, de l’air, des rivières, des lacs et des mers. Réchauffement climatique, cyclones, inondations et sécheresses. Accaparement des terres … Nous ruinons notre planète dans la plus grande indifférence, et pourtant beaucoup d’organismes cherchent à nous alerter.

Planètes à vendre

Lundi 23 janvier, à 20h

Cinéma Le Triskel, Betton, gratuit

Un western moderne d’Alexis Marant / 1h30

Ces dernières années, plus de 80 millions d’hectares ont changé de mains. Les acquéreurs : des investisseurs soutenus par leurs gouvernements, voulant garantir la sécurité alimentaire de leur pays, ou des acteurs financiers à la recherche de placements juteux. Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays pauvres, pays qui ont connu des émeutes de la faim ou ont recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…
Un film remarquable qui explique avec précision le principe de l’accaparement des terres et en expose les conséquences sur les petits producteurs locaux qui se voient expulsés ainsi que sur l’ensemble de la population des pays touchés.

Intervenant : 

Hélène Roux, journaliste indépendante, spécialiste de l’Amérique Centrale

Thule, Tuvalu
Le réchauffement du Nord au Sud

Mardi 24 janvier, à 20h

Amphithéâtre Donzelot (4 rue Kléber), Rennes, gratuit

Un film de Mathias Güten / 1h36

Le film « Thule Tuvalu » nous rapporte, avec des images magnifiques, le témoignage émouvant de deux communautés qui vivent depuis des générations en harmonie étroite avec la nature et qui voient tout à coup leurs vies bouleversées par les effets du réchauffement climatique. A Thulé, au Groenland, une famille vit de la chasse. On la suit sur la banquise, en traineau tiré par des chiens. Mais la banquise fond et leur mode de vie est bouleversé. A Tuvalu, micro-état sous les tropiques, on vit depuis des générations de la pêche, de la culture et de la cueillette des noix de coco.
Mais les eaux montent et menacent cette petite île. Les habitants s’inquiètent de leur avenir.

Intervenant :

Laurent Labeyrie, océanographe, spécialisé dans
l’évolution du climat.

Pour l'amour de l'eau

Mercredi 25 janvier, à 20h

Cinéma l’Espérance, Chartres de Bretagne / 5,50 €

Documentaire de Irena Salina / 1h18mn

Ce documentaire primé, décrypte sans concessions les enjeux de la privatisation de l’eau.
Durant trois ans, des Etats-Unis à l’Afrique du Sud, en passant par l’Inde et la Bolivie, Iréna Salina enquête sur ce que les experts étiquettent comme la question politique et environnementale la plus importante du 21 ème siècle : la crise mondiale de l’eau.
Ses recherches auprès d’habitants, de scientifiques comme de multinationales exposent les diverses préoccupations qui entourent la gestion et distribution de cette ressource. Le constat est alarmant : l’eau est vitale et se raréfie, le profit grandissant que des entreprises tirent de cet or bleu se fait au détriment de l’intérêt des populations. Quel avenir pour ce droit humain pourtant fondamental ?

Intervenant :

Jean-Luc Touly, syndicaliste et lanceur d’alerte sur la corruption et la gestion de l’eau

Séance scolaire le jeudi 26 janvier / Lycée Victor Hélène Basch / 9h

 

La terre outragée. Un mariage à Tchernobyl

Jeudi 26 janvier, à 20h30

Médiathèque de Thorigné-Fouillard / 20h / Gratuit

Fiction de Michale Boganim / 1h55mn

Le film de Michale Boganim nous conduit au-delà de l’histoire particulière de Tchernobyl et nous amène, par petites touches, sans le moindre sensationnalisme, à nous interroger sur cette passion essentielle, au croisement du personnel et du politique, qu’est pour chacun le lien à « sa » terre.
« La Terre outragée » interroge l’intime de ces survivants, leur ressort pour retrouver goût à la vie, mais aussi leur incapacité à fuir ce passé pour tenter de trouver ailleurs le bonheur. Unis par une morbide fraternité, ils ne peuvent se reconstruire qu’entre eux et à proximité de cette terre maudite, mais à laquelle ils sont définitivement liés. Et le personnage d’Anya, magnifiquement incarné par Olga Kurylenko, en est l’emblème (…)
Nancy Huston

Intervenant :

avec l’association Sortir du Nucléaire

Irrespirrable, des villes au bord de l'asphyxie

Vendredi 27 janvier, à 20h

4 Bis / Gratuit

Documentaire de Delphine Prunault / 1h30mn

Ambitieux, ce documentaire propose un tour du monde qui souligne la menace de santé publique représentée par la pollution atmosphérique qui touche, partout dans le monde, des mégalopoles comme New Delhi, Pékin, Mexico, Athènes, Berlin ou encore Paris.
Le travail de Delphine Prunault est le fruit d’un long travail d’investigation, il est riche de témoignages de scientifiques et de responsables politiques. Il rend compte de l’ampleur de la menace de la pollution de l’air qui tue 7 millions de personnes par an, il en analyse les causes, les impacts et propose de véritables solutions pour se protéger.
Tandis que s’immisce peu à peu dans les esprits, l’idée que respirer un air propre devrait être un droit fondamental, les Etats ont des réactions contrastées face à cet enjeu sanitaire : en 2050, 75 % de la population mondiale vivra en ville.

Intervenants :

Olivier Blanc, président de l’association RESPIRE.

L'affiche de l'édition 2017

Pollution des sols, de l’air, des rivières, des lacs et des mers. Réchauffement climatique, cyclones, inondations et sécheresses. Accaparement des terres … Nous ruinons notre planète dans la plus grande indifférence, et pourtant beaucoup d’organismes cherchent à nous alerter.
Selon l’OMS, 34 millions de personnes décèdent chaque année de la pollution aquatique et 7 millions de la pollution atmosphérique.
Selon l’ONU, à cause du changement climatique, 600 millions de personnes pourraient souffrir de malnutrition d’ici 2080, 26 millions sont obligées de quitter leur lieu de vie chaque année ; il y aura 250 millions de réfugiés climatiques en 2050.
Selon l’UNICEF, 300 millions d’enfants dans le monde respirent un air toxique,
600 000 en décèdent chaque année…
Les premières victimes sont toujours les plus démunis et donc aussi les moins capables de se défendre.
En 2016, la cour pénale internationale (CPI) de La Haye a élargi son champ d’action aux crimes contre l’environnement en les reliant aux crimes contre l’humanité.
Selon Amnesty International, 185 défenseurs de l’environnement ou simples défenseurs de leurs terres ont été assassinés dans 16 pays en 2015.

Nos partenaires

Le Théâtre National de Bretagne ( TNB)

Le Cinéma Arvor

Cinéma Le Sévigné

Association Clair Obscur

Dimanche à Rennes – Ville de Rennes

Contact

Si vous souhaitez nous rejoindre et participer à l’aventure Caméras Rebelles ou simplement rejoindre Amnesty International Rennes, vous pouvez nous contacter via Facebook ou notre formulaire de contact ou Rennes1@amnestyfrance.fr